We are relaxing here on the beach


“Couche-toi sur la grève et prends en tes deux mains,
Pour le laisser couler ensuite, grain par grain,
De ce beau sable blond que le soleil fait d’or;
Puis, avant de fermer les yeux, contemple encor
La mer harmonieuse et le ciel transparent,
Et, quand tu sentiras, peu à peu, doucement,
Que rien ne pèse plus à tes mains plus légères,
Avant que de nouveau tu rouvres tes paupières,
Songe que notre vie à nous emprunte et mêle
Son sable fugitif à la grève éternelle.”

(H. Francois-Joseph de Régnier in Sur la grève)
Maasmechelen (B)

“O enter with me the gates of delight”


” O enter with me the gates of delight,
The gates of the garden of man’s desire,
Where spirits, touched by heav’nly fire,
Have planted the trees of life.
While we slept in terror of night,
Laden with sorrows, chained and dumb;
Suddenly, while we slept, our heav’n is come.”

(R.S. Bridges, no title in Invocation to Music)
Maastricht (NL)

The futility of a turnstile


“Chemins qui ne mènent nulle part
entre deux prés,
que l’on dirait avec art
de leur but détournés,

chemins qui souvent n’ont
devant eux rien d’autre en face
que le pur espace
et la saison.”

(R.M. Rilke in Les Quatrains Valaisans, no. 31)
Jodoigne (B)

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